Infos de David – jeudi 31 juillet

∴ COMPOSITION DES PANIERS du jeudi 31 juillet :

  PANIERS A 8€   PANIERS A 11€   PANIERS A 16€
1 CONCOMBRE 1 CONCOMBRE 2 CONCOMBRES
0,75 KG TOMATE ANCIENNES 1 KG TOMATES ANCIENNES 1,75 KG TOMATES ANCIENNES
0,75 KG COURGETTES 1 KG COURGETTES 1 KG COURGETTES
0,5 KG POIVRONS 0,7 KG POIVRONS 0,75 KG POIVRONS
0,4 KG AUBERGINE 0,75 KG AUBERGINES 1 KG AUBERGINES

 

∴ LE RENDEMENT , UN FACTEUR ÉCOLOGIQUE IMPORTANT
Aujourd’hui, il pleut. C’est l’occasion pour le paysan de se reposer (un peu) mais aussi, de prendre du recul. C’est la saison ! Le travail est là ! On avance, tête baissée et c’est souvent plus tard qu’on pourra analyser les situations rencontrées en cette période de « pleine bourre ».
C’est sans doute un jour comme aujourd’hui que j’avais eu ces réflexions sur le rendement qui ne m’ont jamais quitté. Ha … Le rendement ! Ce mot raisonne aux oreilles de mes consommateurs comme un synonyme d’agriculture intensive, de productivisme, et pourtant ….
Mais c’est quoi le rendement ?
C’est le résultat. Le résultat du travail, de la météo, de la méthode, des rapports entre la terre et les plantes, de toute les interactions naturelles ou misent en œuvre par l’homme qui vont influer sur le développement de nos cultures. Cela dépend aussi bien des engrais, de l’eau, des plants, de l’homme, du sol, des insectes, du temps ….
On mesure le plus souvent le rendement en kg de produits commercialisable au m².
Pourquoi, est-il un facteur écologique important ?
En agriculture bio, tout n’est pas si vert. Pour réaliser une culture, il faut d’abord préparer le sol avec un tracteur donc du fioul, acheter soit des semences soit des plants. Cela implique une production et un transport. Ensuite on incorpore un engrais qui nous a été livré puis on arrosera. A ce moment-là, nous avons déjà rejeté directement ou indirectement beaucoup de CO2 et ce quel que soit notre rendement final. Si l’on augmente significativement le rendement de la culture par un passage ou 2 de tracteur pour gérer les « mauvaises herbes » par exemple ou si l’on apporte un supplément de fertilisation en cours de culture on optimisera la production ce qui sera bénéfique pour l’environnement car nous n’aurons pas gâché ce qui aura été fait en amont.
Lorsque nous entamons une culture les premières façons et les intrants (usine d’engrais, transport …) sont les causes de principaux rejets de CO2 liés à notre travail. Nous avons alors une responsabilité qui est de mené à bien cette culture de la meilleur façon qu’il soit afin d’en tirer un maximum dans le souci d’abaisser au plus son bilan carbone.
Les idées reçus sur la bio comme quoi il est plus écolo de ne pas arroser ou de ne pas mettre d’engrais ne sont que des leurres pour le consommateur. Une fois les choses mises en place, le paysan se doit d’aller au bout, du mieux qu’il pourra, pour produire la nourriture en rapport avec l’énergie dépensées au départ.

Updated: 29/07/2014 — 4:08
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